Les inscriptions dépassaient nos attentes : 80 inscrits, et une liste
d’attente pour une deuxième journée le samedi 8 janvier 2011. Mais
la météo en a décidé autrement ; le froid, le verglas, la neige ont rendu
les routes quasi impraticables.
Malgré ces conditions difficiles,
dès 9h 30, presque une cinquantaine
de personnes avaient répondu
présentes. Un chaleureux accueil nous attendait : Pierre avait déblayé
le chemin, Dominique s’affairait à verser le café tandis que Félici
alimentait le feu de cheminée.
Le thème de « l’amour du Père pour chacun de ses enfants » s’exprimait
avant même que nous prononcions un mot ou que nous entendions une parole.
Bien au chaud dans la salle en bas, nous nous sommes laissés transporter aux
bords du Jourdain pour participer au baptême de Jésus, et nous y plonger avec
Lui : « C’est un esprit qui fait de nous des Fils ; poussés par cet Esprit, nous
crions vers Dieu en l’appelant Abba ». Comment pouvons nous vivre en enfant
de lumière dans ce monde où Dieu nous envoie ?
En petits groupes de 6/7, nous échangions entre nous, ensuite nous partagions cela tous ensemble, en frères et sœurs d’un même Père.
La neige continuait à tomber,
rendant le paysage féerique. Nous
avons goûté aux flocons et au vent vif
qui nous ont rafraîchis avant de partager un très bon repas préparé
par Claudette et servi par Dominique, Félici, Pierre et François.
L’après-midi, nous nous sommes plongés dans le parabole de
l’amour du Père pour ses deux fils, le cadet et l’aîné, l’un pas mieux
que l’autre. Il a fallu contempler le Christ, vrai Fils de Dieu pour
comprendre comment nous comporter en fils et fille de Dieu :
le Père nous aime jusqu’au pardon.
Cela nous a amenés à la chapelle pour continuer à découvrir,
goûter combien la tendresse du Père rejoint chacun dans ses chemins
de traverse. Quand on a goûté à cet amour, Il nous envoie pour
annoncer combien il est bon de vivre de son amour.
A 16h 00 il fallait reprendre la route glacée, avec prudence,
le cœur débordant de reconnaissance pour tant de fraternité vécue, et
impatient d’être « confirmé » dans sa foi pour continuer le chemin …